Собственно, пока меня лечили и читать подолгу я не мог, я привык к использованию всяческих синтезированных голосов... И даже сейчас, когда читать уже с грехом пополам могу, - всё равно начало казаться, что иногда удобнее, когда читают тебе
Но есть тут одна проблема. По-английски этот самый синтез речи уже насобачились* делать вполне приемлемо, иногда не веришь, что читает робот.
Самодельная словарная статья:
* Насобачиться - (сов., возвр., перех.(?), устар/лит.) to learn something the way dog is taught doing tricks,to learn by trial and error, to get experienced in something.
Ау, грамотеи! Может ли возвратный глагол быть ещё и переходным? Точно уже весь русский забыл.
По-русски, - увы. В том же самом отрывке из Жюля Верна, что ниже, всяческие ошибки начинаются с места, соответствующего «Dehors tout ce qui pèse!... tout! et à la grâce de Dieu!» (ага, "всё" и "все" даже если в голосе есть какой ИИ, он всё равно ошибается в половине случаев), а весь абзац "Villes renversées, forêts déracinées...", - одна большая ошибка в произношении.
Ну, собственно вот, захотелось узнать, каков французский робот в сравнении со своими английскими и русскими коллегами. Можно ли это слушать при необходимости, или лучше его сразу, того, этого, чтобы не мучился?
(Без вводных и всякой литературщины (зато с ошибками): Peut-on écouter cette, si n'aurait pas autres moyens de lecture? Pour exemple, si j'aurais mal de nouveau?)
(Извиняюсь, ютуба немного попортила качество звука.)
Pardon-moi, mais YouTube a un peu gâté la qualité du son.
http://www.youtube.com/watch?v=UGBok41jXC0
Voici le texte lisant:
{{//all spelling/syntax errors are mine. }} Bonjour!
C'est un essai de voix artificielle.
Aujourd'hui c'est dimanche, 24 janvier 2010.
Première partie: La conjugasion des verbes.
je dis.
tu dis.
il dit.
nous disons.
vous dites.
ils disent.
j'habite.
tu habites.
il habite.
nous habitons.
vous habitez.
ils habitent.
je finis.
tu finis.
il finit.
nous finissons.
vous finissez.
ils finissent.
Deuxième partie: extrait de "L'Île mystérieuse". {{//original from Project Gutenberg. all spelling/syntax errors are theirs (or Verne's ).}}
«Remontons-nous?
-- Non! Au contraire! Nous descendons!
-- Pis que cela, monsieur Cyrus! Nous tombons!
-- Pour Dieu! Jetez du lest!
-- Voilà le dernier sac vidé!
-- Le ballon se relève-t-il?
-- Non!
-- J’entends comme un clapotement de vagues!
-- La mer est sous la nacelle!
-- Elle ne doit pas être à cinq cents pieds de nous!»
Alors une voix puissante déchira l’air, et ces mots retentirent:
«Dehors tout ce qui pèse!... tout! et à la grâce de Dieu!»
Telles sont les paroles qui éclataient en l’air, au-dessus de ce
vaste désert d’eau du Pacifique, vers quatre heures du soir, dans
la journée du 23 mars 1865.
Personne n’a sans doute oublié le terrible coup de vent de nord-
est qui se déchaîna au milieu de l’équinoxe de cette année, et
pendant lequel le baromètre tomba à sept cent dix millimètres. Ce
fut un ouragan, sans intermittence, qui dura du 18 au 26 mars. Les
ravages qu’il produisit furent immenses en Amérique, en Europe, en
Asie, sur une zone large de dix-huit cents milles, qui se
dessinait obliquement à l’équateur, depuis le trente-cinquième
parallèle nord jusqu’au quarantième parallèle sud!
Villes renversées, forêts déracinées, rivages dévastés par des
montagnes d’eau qui se précipitaient comme des mascarets, navires
jetés à la côte, que les relevés du Bureau-Veritas chiffrèrent par
centaines, territoires entiers nivelés par des trombes qui
broyaient tout sur leur passage, plusieurs milliers de personnes
écrasées sur terre ou englouties en mer: tels furent les
témoignages de sa fureur, qui furent laissés après lui par ce
formidable ouragan. Il dépassait en désastres ceux qui ravagèrent
si épouvantablement la Havane et la Guadeloupe, l’un le 25 octobre
1810, l’autre le 26 juillet 1825.
Or, au moment même où tant de catastrophes s’accomplissaient sur
terre et sur mer, un drame, non moins saisissant, se jouait dans
les airs bouleversés.